vendredi

Perth Godfather (07 nov - 03 dec. 2010)

Les journées se suivent et se ressemblent… Tous les matins, nous marchons 15 minutes pour atteindre notre lieu de travail. Lorsqu’ils nous arrivent d’être légèrement en retard (ah bon ?!), Angelo nous chope sur la route et nous emmène en quad. Sous un soleil de plomb, flirtant parfois avec les 40°C, nous coupons encore et toujours des quantités astronomiques de pèches qui sont ensuite remplacées par des nectarines tout aussi nombreuses. Dans cette atmosphère liquéfiante, les heures s’allongent et nous ne parvenons plus à penser à demain parce que demain c’est loin. Tels Vladimir et Estragon attendant Godot, nous nous inventons alors des divertissements pascaliens pour meubler le temps. Du jonglage de nectarines aux charades en passant par des énigmes "Père Fouras style", nous cherchons le jeu le plus approprié afin de travailler efficacement tout en nous amusant. Et Le Jeu fut. Cela permet d’atteindre assez vite les 16h fatidiques qui mettent fin à la journée de travail. Nous profitons ensuite au maximum de la soirée pour nous délasser bien que la fatigue se fasse rapidement sentir. Lorsque ce moment survient, nous nous laissons alors sombrer docilement dans les bras de Morphée. Ce rythme dure ainsi jusqu’au jour de repos que nous attendons avec une envie exponentielle. Le dimanche c’est grasse mat’ assurée et mode glandage on. Tout juste nous nous occupons de tâches ménagères indispensables. Etant à la campagne, nous partons puiser l’eau dans une citerne (qui traite l’eau sous-terraine afin de la rendre propre à la consommation) pour faire la vaisselle et laver notre linge. Il suffirait juste d’un bon vieux Charles Ingal partant couper du bois pour se la jouer "petite maison dans la prairie". En fond sonore, ça se résume aux piaillements caractéristiques de cacatoès noirs à queue rouge ou jaune posés sur les branches d’eucalyptus (ils se nourrissent des fruits) et au "tritritri" façon cigale que produit une sorte de grosse mouche grise. Ces jours de détente ont malheureusement le goût de trop peu. Nous prenons conscience, dans ces instants-là, où nous nous trouvons réellement. Vivre dans des préfabriqués en pleine campagne australienne est une expérience particulière non dénuée d’intérêt. 

 
 Vue d'ensemble sur le verger, depuis notre cuisine


 
Cacatoès noir à queue rouge


Fruits de l’eucalyptus

Notre Home cinema

 Ce pain quotidien, qui est le notre semaine après semaine, est agrémenté par des averses espacées de manières cycliques. Lorsque la chaleur se fait trop forte, des nuages s’amoncellent le jour suivant jusqu’à ne former qu’un épais tapis nuageux blanchâtre recouvrant tout le ciel. On peut alors être sûr que la pluie va faire son apparition par succession de rapides averses durant les prochaines 48 heures. Cette modification du climat ambiant s’accompagne toujours d’une chute de température d’au moins 10°C. D’ailleurs, c’est précisément à ce moment-là que la bombonne de gaz servant à chauffer l’eau de la douche décide de rendre l’âme et nous nous retrouvons avec de l’eau froide au plus mauvais moment ! Angelito (que l’on aime nommer Juniorinho également) se soucie de notre bien-être et en vient à nous proposer de prendre des douches chez lui le temps de racheter une bombonne, ce que nous refusons poliment. En tout cas, nous apprécions le geste du fiston que nous trouvons très coolax. Lorsque nous changeons de rangées, il se ramène avec son chien Rocky (en hommage à cet acteur pétri de talent) pour manœuvrer la machine agricole et nous en profitons pour tailler le bout de gras dans un anglais qui s’améliore de jour en jour. Angelo, quant à lui, continue régulièrement de vérifier la qualité de notre travail en nous observant discrètement. Avec le temps, nous avons optimisé notre degré de vigilance en détectant au loin le bruit que produit son quad parfois masqué par le bruit de notre propre machine. Nous nous prévenons alors mutuellement par un retentissant « Quad O, Quad O ! », code d’alerte qui parodie ce que braillent les enfants des quartiers pauvres de Baltimore pour prévenir les dealers lorsqu’ils voient débouler la police. De même, le midi nous préparons un repas qui doit pouvoir se conserver facilement par forte chaleur, être bourratif et du meilleur rapport qualité/prix possible. Après quelques tâtonnements, cet optimal foraging correspond à un délicieux plat de riz mélangé avec des pois, le tout nappé d’une couche onctueuse de sauce tomate ! Il faut dire aussi qu’après plus de deux mois passés en Australie, nous sommes passés maîtres dans l’art de dénicher les meilleurs magasins à des prix imbattables. Les courses se font toujours dans les supermarchés Coles (et leur éloquent slogan : « Why pay more for everyday basics ? »), le vin à Liquorland, les objets fourre-tout (casserole, Tupperware etc.) à Reject Shop et l’essence et l’eau potable chez Caltex. Nous savons même quels sont les jours les plus intéressants pour acheter de l’essence vu que le prix varie hebdomadairement pour taxer le plus possible le touriste lambda !


 Miam-miam ! Wild beans ! You make my heat sing !


 
Schlagwuk


 Bien entendu, il nous arrive de nous faire remonter les bretelles par Angelo qui nous recadre dans nos errances passagères (ponctualité défaillante ou rendement en baisse). Il se montre alors intransigeant lorsqu’il nous fait des remontrances de sa voix calme et sans appel. Dans la langue d’Audiard, ça donnerait à peu près ceci : « Je ne voudrais pas vous paraitre vieux jeu ni encore moins grossier. L’homme du bush australien parfois rude reste toujours courtois mais la vérité m’oblige à vous le dire "boys" : votre rythme de gugusses endimanchés commence à me les briser menu ! ». C’est qu’il ne faut pas le rendre nervous breakdown le Angelo et comme dirait Fred Williamson dans l’ovni filmique  White fire : « Ma patience à des limites… Mais il ne faudrait pas exagérer ! ». Malgré tout, une fois passée l’admonestation, Angelo redevient décontract et prévenant à notre égard comme si rien ne s’était jamais produit. Néanmoins, ce coup de pied bien placé dans le derrière a le mérite de nous réveiller. Nous avons besoin de ce job le plus longtemps possible alors il nous faut rester concernés et attentifs. D’autant plus que les asiatiques employés par Angelo terminent leurs rangées de fruits à des vitesses qui frisent l’entendement humain. De deux choses l’une, soit ils ont trouvé une brèche dans le continuum espace-temps soit ce sont des cyborgs sur pile atomique Duracell. On en vient même à se demander s’il restera assez de taf pour aller jusqu’au bout des cinq semaines que nous avons prévus. Et comme le chante si justement Pierre Billon, nous nous sentons un peu : « Comme une Bamba triste ». Définitivement. Nous continuons tout de même notre dénectarinage de printemps et, l’air de rien, les jours de labeurs s’engrangent les uns après les autres. De toute façon, ça ne sert à rien de tirer des plans sur la comète. D’ailleurs, les plus grands philosophes de comptoir le disent bien : « Chaque chose en son temps ». Bref, alea jacta est et tout le toutime. 


5000 % machina !

Quelques frayeurs viennent pimenter toute cette routine quotidienne. Rien ne nous inquiète plus que de devoir payer des réparations sur le van, dépenses que nous ne prévoyons pas dans notre voyage. Alors autant dire que nous avons eu quelques craintes quand, un vendredi soir, alors que nous nous apprêtions à aller encaisser le chèque de la semaine, le van ne démarre pas. Pire, aucun bruit, aucune réaction. Le moteur est comme mort. La petite aventure qui en a suivi nous aura finalement donnée deux leçons. Tout d’abord, autant vous dire que tous les deux, en mécanique, on ne touche pas une bille (mais on danse le Mia). Ce qui exclut d’emblée la possibilité de trouver une solution par nous même. S’il ne se passe rien quand on tourne la clé de contact, alors tout ce qu’on peut faire, c’est observer qu’il y a quelque chose qui cloche. Point. Nous nous mettons en quête d’une aide. Angelo n’est malheureusement pas chez lui et Juniorinho est toujours quelque part en train de travailler, introuvable. C’est à quelques maisons de là, chez un voisin concurrent d’Angelo que nous trouvons de l’aide, en la personne de John. L’homme écoute notre problème, demande où est le van et, sans détours, attrape une paire de pinces crocodiles et saute dans son 4x4 pour nous apporter son aide. Arrivé devant la dépouille de notre véhicule, en praticien mécanique, il diagnostique : « C’est la batterie, à tous les coups. Mais il faudrait savoir où elle est ». Alors on soulève le siège passager pour la lui montrer. Il réplique aussitôt : « Non. Ca s’est le filtre à air. » … ok. Il appelle alors un de ses fils qui a un van et apprend que la batterie se trouve à l’arrière (sous le van en fait mais accessible de l’arrière). Après avoir tenté de démarrer le van en lui faisant dévaler une pente, sans succès, il joint la batterie de son véhicule et la notre. Un essai. Le moteur se met en route !! Opé. Ouf, le problème n’était pas si grave que ça, « Votre batterie était complètement vide, nous dit John. Avant de partir, laissez-moi juste vérifier un truc ». Il ausculte notre batterie, dévisse des bouchons et nous dit qu’il n’y a presque plus d’eau. Il nous faut la remplir avec de l’eau distillée (qui a dit « Low Battery ? »), chose à laquelle nous n’aurions jamais pensé. C’est la première leçon que nous avons reçu : dans les grosses caisses, clair qu’il faut mettre de l’eau dans la batterie, sinon ça cymbale (rigolez tout de suite à ce calembour ou votre photo de rayons X va ressembler à un tas de branches dans un sèche-linge !). Là-dessus, nous remercions John a qui nous devons de nous avoir sortis de la panade, sans rien nous demander. Nous lui proposons de lui payer un verre un de ces jours. Il sourit, nous dit qu’il ne faut pas abuser du Whisky, et s’en va simplement à bord de son 4x4 en nous souhaitant bonne chance pour la suite. Quelle humilité, quel héros ! Voici la deuxième et plus importante leçon qu’il nous a donnée : il nous a apporté son aide sans hésiter une seconde, sans faire attention au fait que nous soyons étranger, que nous travaillions chez un concurrent, sans rien nous demander en retour et en souhaitant le meilleur pour la suite de notre voyage. En un mot, c’es ce qu’on appelle la générosité, une leçon de vie fondamentale qui n’a pas manqué de nous traverser. Une valeur essentielle qu’on souhaite pouvoir être commune à tous les êtres humains. Qui devrait l’être en tout cas, puisque nous vivons tous ensemble. Générosité et solidarité sont les mamelles du destin.

Au milieu de la troisième semaine de taf, Angelo modifie nos horaires pour les faire coïncider avec celles des asiatiques qui s’avèrent être, tous sans exception, des cambodgiens. Dorénavant, le travail débutera tous les jours à 6h ("de bon matin-hin-hin youpi matin youpi ! ") jusqu’à 15h3O, ce qui nous fait 3Omin de boulot en plus par jour. Le but de la manœuvre est de nous faire travailler ensemble pour gagner du temps. Nous nous retrouvons alors à cinq sur la même machine prêts, cette fois-ci, à couper des pommes ou pour être plus précis des Pink Lady. En dehors de nous, l’équipage se compose de Mianeka (tous les prénoms cambodgiens cités sont phonétiquement corrects mais orthographiquement très approximatifs !) et Rân, deux femmes ayant la quarantaine bien tassée ainsi qu’un homme, Phanew, qui arrive sur ces 30 ans. Les premières heures de travail sont laborieuses, le temps que nous nous synchronisions mais très vite un rythme de croisière se créé. Seul léger désaccord, c’est que nous trouvons d’un intérêt proche du néant leur besoin d’épousseter régulièrement et de fond en comble l’engin qui est, comme toute machine agricole qui se respecte, invariablement sale. L’ambiance est bonne et les discussions s’engagent facilement. Nous apprenons ainsi que Rân a fui le Cambodge il y a un peu plus de 30 ans à cause du régime sanguinaire des Khmer Rouge de Pol Pot pour se réfugier en Tailhade.  Elle n’est pas retournée par la suite dans son pays car entre-temps Le Vietnam avait renversé Pol Pot pour former une coalition gouvernementale vietnamo-cambodgienne. Elle a donc décidé de partir tenter sa chance en Australie où elle vit maintenant depuis une vingtaine d’années. De son côté, Phanew est là pour améliorer son anglais (tout en se faisant un peu d’argent) afin de finir ses études d’avocat en Australie. Il est toujours de bonne humeur et aime chanter des airs cambodgiens. Cela nous rappelle parfois fortement la chanson Crazy Indian de l’inimitable Benny Lava. Manquerait plus qu’une bonne koréegraphie pour s’y croire véritablement! Après quelques jours, un nouveau membre rejoint l’équipe. Il s’agit de Tanyo, le fils de Rân qui  vient tout juste de terminer ces examens pour l’équivalant australien du baccalauréat. Il vient se faire un peu d’argent avant de partir dans deux semaines avec sa famille passer les fêtes de fin d’année au Cambodge. Mais au bout de trois jours seulement il abandonne à cause de la trop forte chaleur. Ca fera dire à Angelo : « Ah ces jeunes garçons australiens, ils ne savent pas tenir la marée ! ».


Phanew


Cheveux aplatis blondissant et barbes hirsutes… Merci la semaine de travail à 54h !

 A la pause de 1Oh les cambodgiens déjeunent tandis que nous nous ne prenons qu’un encas en attendant midi. Ils ne peuvent s’empêcher d’insister pour nous faire partager leur repas. Assis en ronde, chacun dispose ce qu’il a apporté au milieu et tout le monde se sert comme il l’entend. Convivialité et partage y sont les maîtres-mots. Nous goûtons avec joie, non sans une certaine gêne devant une telle générosité désintéressée, ces mets locaux qu’ils ont eux-mêmes préparés. Rien à voir avec la bouffe toute faite que l’on trouve dans les supermarchés ou celle que nous avions goûtées à bord de l’avion Korean Airlines. Nos papilles s’émoustillent devant ce panel de saveurs, le plus souvent oubliées par notre régime alimentaire australien très souvent basique. Notre palais découvre même de nouveaux aliments (comme cette racine salée d’une plante dont nous ne connaissons pas le nom) ou certains assaisonnements succulents mais pour le moins épicés ! La simplicité et l’humilité avec laquelle ils donnent sans réfléchir à des gens qu’ils connaissent à peine forcent le respect. Nous sommes à des années lumières de ce que l’on observe généralement dans nos contrées occidentales. Au cours de ces repas, le nombre d’individus est fluctuant selon qu’il y ait ou non d’autres travailleurs près de nous. On découvre au fur et à mesure de nouvelles personnes dont l’une d’elles se prénomme Tahnt Sôh, ce qui veut dire littéralement "Lundi Vendredi" ! Pas besoin de parler cambodgien pour comprendre que les blagues fusent sur son nom  (« C’est lui aussi un cambodgien - Tiens donc ? – Oui – Encore ? – Angkor. ») ! Certains d’entre eux parlent des bribes de français appris en cours. On a alors le droit à chaque fois à des : « Comment allez-vous ? » ou à des phrases totalement hors contexte du style : « Il y a le poisson dans l’eau » sur un ton joyeux. En tout cas, ils sont toujours de bonne humeur et ça rigole tout le temps. Le soleil, de son côté, continue de taper très fort en cette fin du mois de Novembre. Ce qui est drôle c’est que tous les cambodgiens portent un maximum d’épaisseurs pour éviter que leur transpiration ne s’évapore et qu’ils puissent êtres rafraichit par les courants d’airs alors que nous au contraire nous essayons d’avoir le moins de couches possibles. Avec leur accoutrement, pratiquement aucun centimètre carré de peau n’est visible lorsque le soleil est à son zénith si bien qu’ils ont l’air de sortir tout droit de la bd Desert Punk. Ce qui est sûr, c’est que ce beau temps et la répétitivité du boulot nous donne de plus en plus l’envie d’en terminer au plus vite. Certains moments de la journée, quand on en a marre ou qu’on est trop crevé pour réfléchir, on pédale complètement dans la choucroute (ou autre spécialité culinaire de votre choix) niveau rendement. Le besoin de vacances et d’évasion devient pressant !

Rân et Mianeka

 
Pause 10h

Racine salée en forme de têtard végétal


 Rân et Mianeka en mode Desert Punk


Engins au design gunnmique !

            Lorsque la dernière semaine arrive, un sentiment de plaisir non dissimulé se fait sentir. D’une part parce que nous ferons les cinq semaines de taf comme prévu et d’autre part ça annonce notre retour sur les routes australiennes. Comme nous avons dépassé les 10000 km, nous partons à la recherche d’un garage pour faire la vidange du van et changer les filtres. Une fois la vidange faite, le mécanicien nous apprend qu’il y a : « Un roulement dans le moteur » et que : « Ca sent pas bon pour nous ». Nous lui demandons si malgré tout le van tiendra jusqu’à notre retour sur Melbourne et sa réponse : « Peut-être que oui mais peut-être que non » nous rassure qu’à moitié ! En tout cas, on croit en nos chances. Du côté du travail, comme Rân est partie au Cambodge pour les vacances, Laye, la tante de Phanew, la remplace pour quelques jours. Pour aller plus vite et être dans les temps pour le ramassage des fruits (ce que l’on nomme le fruit picking), Juniorinho, de son véritable nom Gavin apprenons-nous, se joint à nous. Bien qu’il soit continuellement là et qu’il soit le "small boss" de l’exploitation (dixit Phanew), l’ambiance reste toujours aussi légère. Juniorinho impose un certain rythme mais ne se prend pas la tête pour autant. On lui demande s’il est possible d’acheter ses fruits pour pas cher et hop le lendemain on repart avec une caisse remplie de pommes juteuses offertes par la maison. De même, il décide de nous graver sur cd la musique qu’il nous fait découvrir, il propose qu’on prenne les pièces de son van délabré qui manquent au notre pour son bon fonctionnement (ce qui est le cas), il nous indique un lieu tout près pour aller se baigner et bien d’autres services qui permettent de nous sentir plus relax et plus pôoosé après le boulot. C’est notre "Huggy les bons tuyaux" en somme, qui nous aide à nous mettre au vert.

 Gavin, Le petit pédestre



Hum … est-ce que les fruits d’Angelo sont les meilleurs ?


Si … Cé vré !


Une panne de moteur le jeudi de la dernière semaine nous offre un après-midi de libre. Juste de quoi nous préparer pour aller au pot de fin d’année de la classe de Reynir et de fêter ça comme il se doit. « On prend la route de South Perth histoire de prendre un peu l’air… Que des visages amicaux, des gens gentils bien comme il faut ! ». Nous roulons donc jusqu’à ce que nous aPerthevions la Curtin University of Technology. On retrouve nos amis scandinave dans une salle bondée où sont exposés leurs projets finaux (design produit, photographie, etc.). Au passage Reynir reçoit le premier prix pour son projet. Au milieu des conversations qui fusent dans tous les sens, avec des gens d’un peu partout dans le monde (japonais, mauriciennes, Australo-belgo-anglais, chinois, etc), du vendeur de barbapapas, des talons aiguilles et des smokings-cravates, s’ajoutent des petits fours (avec fromages, s’il vous plait, enfin !) et l’apéro offert à volonté. Ca fait plaisir de passer une bonne soirée dans une ambiance mondaine mais festive qui nous sort de notre quotidien au verger.

 Reynir et sa copine


 Reynir (award en main) et Karl


 
Hup hup hup ... Barbatruk. Voici le faiseur de mousses sucrées.


Reynir et Guillaume et Quentin (de Gauche à Droite, notez)


Le dernier jour de boulot nous attend. Ouvrant des paupières difficiles à décoller, on s’acquitte dûment de notre tâche, et on dit au revoir à Angelo. On se donne rendez-vous pour revenir travailler fin décembre si possible. On passe par l’aéroport le lendemain pour prendre une copine qui va nous accompagner pendant trois semaines de vacances bien méritées.




 Photo bonus (hé oui, Mac Donald l'a fait. Merci Ronald !)

 
Do you like Fishsticks ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire