vendredi

Home sweet Home (24-25 dec. 2010)


     Le retour aux affaires s’avère plutôt difficile. Se lever de nouveau à 5h du mat’ et travailler pendant 9h de suite sous un soleil écrasant est en net contraste avec nos anciennes activités vacancières plus ludiques. Le boulot est cette fois-ci quelque peu différent. Il s’agit de mettre dans des cagettes, que nous transportons à l’aide d’un petit chariot, les fruits mûrs que nous enlevons des arbres (ce que l’on appelle communément le picking). Chacun de son côté de la rangée, nous poussons notre petit chariot devant nous à la même vitesse à la manière de deux vieux bibliothécaires discutant à travers une ligne d’étagères contenant nombre de bouquins poussiéreux. Le travail semble néanmoins plus anarchique, et nous sommes trimballés par le tracteur d’Angelo un peu partout dans ses terres agricoles. Il faut dire aussi qu’on est en pleine période de Noël et que peu de gens travaillent dans le verger. Il y a juste les habitués et deux-trois cambodgiens dont notre pote Phanew. A la fin de la journée, nous travaillons avec un néo-zélandais, fan de rugby bien entendu, qui possède en fait des exploitations d’eucalyptus, vendeur de stères de bois appelé Jara qu’il coupe et revend (apparemment même en Australie on a besoin de chaleur !) et qui aide occasionnellement Angelo. Cette partie de la journée est plus tranquille et elle permet de nous amuser lorsque nous faisons des tours de tracteur. Ainsi s’achève notre première journée de travail. On n’est pas mécontent de savoir qu’on aura deux jours de repos de suite, Noël oblige.

 
Boby Style !





Ca n'en a pas l'air mais ça bosse dur. 

            Nous nous réveillons de bonne heure, ce 25 décembre au matin, non pas parce que nous sommes tout excités d’ouvrir les cadeaux que le Père Noël nous a gentiment déposés au pied de notre sapin de fortune mais parce qu’il fait chaud, très chaud et ce dès 8h. C’est bien simple, il fait 38°C ! Ici, Papa Noël serait plutôt trainé par des émeus, aurait des cheveux décolorés et la barbe rasée avec pour tout vêtement un simple short de bain rouge (façon Mitch Buchannon) et un bon coup de soleil sur le nez parce qu’avec tous ces cadeaux à préparer, il aurait zappé de mettre de la crème solaire d’indice 50. Evidemment, nous ne nous rendons pas du tout compte qu’on est en pleines fêtes de fin d’année avec cette température. Cela ne nous empêche cependant pas de fêter ça comme il se doit. Nous décidons ainsi de préparer un bon repas de Noël avec le peu de moyens que nous avons à notre disposition. On prévoit un léger apéritif suivi d’un saumon revenu à la poêle, agrémenté par des pommes-de-terre et des champignons, le tout nappée d’une succulente sauce blanche. Un bon vin et une baguette bien fraîche (rare ici-bas) accompagneront le repas. S’en suivra un fromage, un camembert en provenance de Margaret River, et d’un délicieux gâteau au chocolat en guise de dessert. Mais avant-même que nous commencions la préparation de ce festin, un vieux type se ramène en quad à nos baraquements. Nous ne connaissons pas le bonhomme, tout juste l’a-t-on vu une ou deux fois travailler pour Angelo. Et voilà que ce parfait inconnu nous propose de passer Noël chez lui (il habite à côté de chez Angelo soit à même pas 10 minutes de marche) car il a assez de nourriture et de boissons pour deux personnes de plus. A la fois un peu gênés et pris au dépourvu, nous acceptons l’invitation en ne sachant pas si le repas sera en compagnie d’un simple agriculteur ou carrément de toute la smala !

Avant le départ pour le repas de Noël

            Ce fut finalement toute la smala qui nous attendait. Habillés de la façon la plus élégante possible avec le choix restreint de nos habits et en fonction de la forte chaleur, nous nous rendons chez lui (nous ne connaissons même pas son nom !) à midi pour passer un Noël totalement inédit et assez étrange aux premiers abords. Arrivés devant la baraque aux allures modestes, nous décidons de faire le tour par derrière où du bruit parvient à nos oreilles. On s’aperçoit alors que la maison est beaucoup plus grande et plus luxueuse - palmiers se dressant à l’entrée et agapanthes bordant entièrement la maison – que ce que nous imaginions. Une dizaine de personnes sont présentes et déjà attablées. Le repas se tient ainsi à l’arrière de la maison sur une terrasse aménagée pour qu’il fasse bon même en pleine canicule. Un système astucieux (et coûteux sûrement) d’écoulement d’eau sur le toit permet de rafraichir le lieu et d’avoir une végétation florissante ! Nous pénétrons prudemment quand Carlo (notre hôte bienveillant) nous hèle. Nous arrivons à la table, nous échangeons nos vœux de Noël puis Mladen nous tend une bière. Mladen est le fils de Trudy, la femme de Carlo, celle qui a eu l’idée de nous convier au repas. Il a la parole facile et rigole d’à peu près tout, à peu près tout le temps. Nous nous présentons à tour de rôle et, comme d’habitude, le prénom de Guillaume est écorché dans tous les sens. Mladen finit par se l’écrire dans la main et en profite pour mettre tout le monde au défi de dire « Guillaume » et de l’épeler sans se tromper. Il est venu au repas avec sa femme, Rita, originaire de Jakarta, et de leurs fils Rhys (3 ans) et Joshua (une poignée de semaines). Derrière ses airs de joyeux luron, nous découvrons un homme étonnant qui a l’habitude de suivre jusqu’au bout les buts qu’il se pose. Il a tout d’abord voulu connaître la langue chinoise afin d’enseigner dans les régions les plus pauvre du pays. Il nous parle des particularités de la langue, de ses consonances difficiles à maîtriser pour les occidentaux sans s’y exercer, et de l’histoire du pays. Il nous raconte aussi la visite qu’il y a faite : le monastère de Shaolin et le quotidien de la vie monastique aujourd’hui, son voyage sur la rivière Yangtsé et le barrage qui a été construit (150m de haut pour plusieurs kilomètres de large), la grande muraille, l’ambiance générale de la Chine, l’air maussade des hommes d’affaires qu’il y a vu et qu’il s’amusait à dérider en chantant des chansons chinoises pour enfant quand il prenait l’ascenseur avec eux. Mais son but a changé depuis qu’il a rencontré sa femme, il veut maintenant simplement apprendre l’indonésien d’où est originaire Rita et travaille en Australie depuis. Enfin, nous apprenons que c’est un ancien Breakdancer - son nom de scène était Rider – qui faisait quelques contest (le genre de mec qui a du en dôucher plus d’un !) et nous avons même l’occasion de voir une de ses prestations filmée pour tante Jane. Cette dernière est la petite sœur de Trudy, sorte de Charlotte Rampling un peu fofolle. Le frère de Trudy et de Jane est également présent, il s’agit d’Oncle Franck, le plus jeune des frangins. Il a un look et un comportement qui ne manque pas de nous rappeler " le Duc" dans The Big Lebowski. Fan de musique, c’est lui qui gère les cd qui passent dans le poste posé sur le frigo. Creedance Clearwater Revival tourne quand on arrive puis suivront des compilations de blues, The Sonics, ACDC, Jerry lee Lewis, Peter Tosh, Johny Cash, de la country australienne, etc. Joueur de guitare et d’harmonica, il passe tous ses hivers dans un camp où il gare son camion, à deux pas de la plage, et où il passe ses journées à pêcher (parfois des poissons empereurs immenses) et à discuter avec les gens de passage en écoutant de la musique. Il a quelques connaissances dans le milieu, a participé comme volontaire à des festivals de blues dans le Sud, où certains de ses amis ont déjà joué. Les discussions musicales s’allongent et finalement, il en arrive à offrir à Guillaume un album d’un de ses groupes de potes. Il semble qu’il s’agisse de grunge un peu heavy d’après ses dires. Il nous apprend en outre qu’à Freemantle repose les cendres de Bon Scott, originaire de cette même ville !


Joyeux Noël ! 
 
Carlo et Peter

Mladen

 De gauche à droite : Rhys, Rita, Jushua dans les bras de Carlo,. Trudy

 Rhys et son robot !

 Jane

            Après quelques bières, une profusion de nourriture est apportée, posée sur une table avec comme seule consigne : « Levez-vous et servez-vous ». Nous nous exécutons comme les autres. Au menu : salade indonésienne, gambas, poulet grillé, jambon à l’os, gratin de chou-fleur, genre de hachis avec des pois-chiches et de la viande hachée fortement épicée, haricots verts, petits fours farcis à la viandes. Des plats en provenance de nombreuses régions du monde : Angleterre, Indonésie, France, Australie, etc. Tout est absolument délicieux. C’est un plaisir de piocher dans chaque plat et de gouter autant de saveurs différentes dans un même repas. Nous nous asseyons à table pour déguster nos assiettes. Face à Guillaume, il y a Peter. Il est à peu près du même âge que Carlo. Ce sont tous les deux les anciens de la tablée. Peter a un excellent sens de l’humour. Mladen le compare à Slim Dusty, le célèbre chanteur de country australien. Mais Peter avec son bide n’a rien de Slim, comme le fait remarquer Carlo qui trouve que « Pregnant Dusty » serait plus approprié. Entre les deux hommes, on décèle une franche amitié qui se traduit par de nombreuses moqueries qui les rende tous deux hilares (ça va dônner !). Peter se trouve être un ancien danseur de Rock’n’Roll (« Champion de mon Etat en 85 et 86 » annonce t-il), amateur de Rockabilly « Rock’n’Roll and Motorbike », comme à la bonne époque. Il semble connaître toute l’Australie. C’est à lui qu’on demande de confirmer les avis de chacun sur les différentes régions de l’île. Il a l’expérience des anciens et il joue ce rôle à la perfection. Au fil des conversations, nous parlons de notre voyage, de ce que nous avons déjà vu, de ce qu’il nous reste à voir. Ils semblent curieux de savoir comment deux français se retrouvent perdus au milieu de ce verger dans des préfabriqués, à travailler pour Angelo. Tout le monde connaît Angelo ici. Comme un bon roman à suspense qui ne dévoile ses indices qu’au compte-goutte afin de tenir son lecteur dépendant de ce qu’il reste de secret à l’histoire, le passé du verger et d’Angelo nous est révélé un peu plus. Ce dernier et Carlo (lui aussi ayant très certainement des origines italiennes) étaient d’anciens associés en premier lieu. Mais après l’attaque cardiaque qu’il a subit en 1982, Carlo a décidé de ralentir un peu l’allure avant que le travail ne l’use jusqu’à la corde. Il a alors revendu toutes ses parts à Angelo. Ce dernier aurait d’ailleurs dû fêter Noël en famille mais il a lui aussi été victime d’une attaque cardiaque la veille. C’est triste mais le 24 décembre, jour du réveillon, Angelo est allé à l’hôpital. Il y est resté deux jours mais tout va bien, grâce à son fils Gavin qui l’y a emmené à temps. Carlo conseille vivement à Angelo qu’avec ses 70 ans, il serait temps d’arrêter lui aussi ce travail qui procure un fort stress.

 Peter

            Malgré ces nouvelles désolantes, le repas se poursuit et l’ambiance est à la fête chez Carlo. Tous les frangins de Mladen, les fils de Trudy, sont réunis. Il y a les bavards, le plus trublion de tous étant Mladen, et ceux dont le temps de paroles augmentent au cours du repas comme Ned. Pour le décrire simplement, nous l’avons vite surnommé Rodriguez. Non pas tant parce qu’il ressemble comme deux gouttes d’eau au réalisateur que parce qu’il aurait eu sa place comme acteur dans chacun de ses films. Grand, gros bras, cheveux longs et noirs coiffés en arrière, bouc imposant, son allure de loubard dénote avec son comportement réfléchit. Il observe, fume et parle sans excès. C’est à Ned qu’a été offerte la bouteille de Whisky Dewars 12 (douze ans d’âge)  qui trône maintenant au milieu de la table. Les autres frères, plus introvertis, se nomment Jwanson, Toni (tout aussi taciturne) et sa femme Emeline. Nous échangeons cependant quelques mots à propos de nos études, des thèses que nous cherchons, des systèmes d’études supérieures dans leur pays, etc. Emeline à fait des études en sciences économiques, Rita en sciences humaines et sociales, spécialisée dans les relations internationales.

Ned

 Toni et Emeline (en haut à Gauche)

            Il est 17h, le dessert est apporté et de la même façon nous devons nous servir et choisir entre une salade de fruit (du jardin !), des profiteroles au chocolat garnie au kiwi, une glace (comme Carlo nous le fait remarquer de façon très appuyée, il s’agit d’une Australian Ice-cream - get the money, dollars dollars bill, y’all !), et un énorme gâteau à la meringue, aux blancs d’œufs et au sucre (beaucoup de sucre), le tout surmonté d’une couronne de fruits frais. Il s’agit d’un Pavovslava. Le savoir ancestral de Peter nous a informé que ce nom est dû à une personnalité russe, une princesse ou quelque chose de proche certainement, qui était venue en Australie et en l’honneur de qui se gâteau a été inventé. Elle portait elle-même le nom de Pavovslava et la pâtisserie, en se répandant à travers l’Australie, a toujours gardé son nom. D’un hochement de tête, la sœur de Peter, assise à côté de lui, confirme l’authenticité de l’histoire. Elle est la mère du meilleur ami de Mladen. Son lien avec la famille de Carlo est Trudy reste obscur pour nous, tout comme celui qu’il y a avec Peter et le reste de la famille. Nous ne comprenons rien à cet imbroglio familial et Trudy se lance alors dans l’histoire de sa famille avec son fils, Ned. En 1955, elle a quitté l’Angleterre, plus précisément une bourgade à 20km au Nord de Londres, pour prendre un bateau vers l’Australie. A l’époque, seule elle et Jane était nées, Franck, leur frère est né après, en Australie. Ses sœurs, pour cette raison l’appellent le kangourou. Le navire a mis un mois pour rejoindre les côtes australiennes et le voyage a été si stressant que Trudy déteste maintenant voyager en avion et en bateau. Elle n’est jamais partie d’Australie depuis. Elle a eu tous ses fils (Mladen, Ned, Jwanson et Toni) d’un même homme, yougoslave, qu’elle a depuis quitté. Elle s’est remariée avec Carlo et vit près du verger depuis ce moment là. Seulement Mladen était un enfant hyperactif et, incapable de le gérer, Trudy lui a dit de quitter la maison. Ce que Mladen fit. Il alla se réfugier chez son meilleur ami, dont la mère est la sœur de Peter. Ce-dernier, par la suite, a accepté d’adopter l’enfant turbulent. Voici dont le fin mot de l’histoire : Carlo est le beau-père de tous les enfants de Trudy et Peter est le père adoptif de Mladen !
 Jwanson à droite
 





            Après le dessert, la peau du ventre bien tendue (tendue à l’excès pour être honnête), c’est la séance cadeaux. Tout le monde s’entre-offre des cadeaux, c’est une débandade de papiers déchirés et de sourires. Nous sourions aussi, amusés par la situation. Nous partageons un repas avec toute une famille dont nous ne faisons absolument pas partie et nous devenons, à ce moment-même, spectateur de la scène qui se joue devant nous. Elle ne concerne précisément que la famille. Nous regardons («We just sit back, and watch the show, The Watcher»). Nous prenons conscience au même moment du caractère singulier de ce jour de Noël. 

 Tout le monde a bien aimé la glace australienne !



            Après ça, plusieurs personnes partent faire la sieste, d’autres s’en vont définitivement (Toni, Jwanson), d’autres encore restent à table où des gâteaux apéro sont servis. Pas de répit pour les sucs, le repas du soir est déjà en marche. Nous continuons de discuter. Ca fait des heures que nous sommes arrivés, nous n’avons pas bougé de nos sièges, nous échangeons avec ces gens incroyables que nous apprenons à connaître. Nos repères sont les mêmes aux final : même musique (Mladen a toujours écouté beaucoup de hip-hop, entre autre le Wu-Tang et le flow d’Ol’Dirty Bastard), même joie de partager un repas avec du monde, même films (Austin Power, Un poisson nommé Wanda, Wayne’s World, Sacré Graal, La vie de Brian, l’armée des douze singes…), même humour. Il n’y a que nos cultures qui diffèrent alors nous nous les transmettons généreusement. Nous leur apprenons à trinquer (bien dans les yeux !) avant de boire un verre, ils nous apprennent les rouages de leur langue (comment bien dissocier beach et bitch !), les liens entre australiens et aborigènes, etc. Le repas du soir est plus léger. Nous ne pouvons que difficilement avaler plus de nourriture. Par politesse, une tranche de jambon, quelques haricots et du gruyère. D’accord, un peu de glace, elle est si bonne. Mais pas plus.

            Jane a apporté sa caméra et décide de nous interviewer pour garder un souvenir de nous lors de ce repas. Et puis la nuit avance. Jane nous montre une vidéo. Elle est sensée montrer une orbe magique, c'est-à-dire un point lumineux qui grossit dans le champ de sa caméra, une source d’énergie vivante et intelligente. Mais où est passé le whisky qu’il y a avait dans cette bouteille de Johnny Walker (nous nous embourbons dans un délire du troisième type !) ? Nous sommes sceptiques. Franck est absolument d’accord, il y a de nombreuses orbes d’énergie que nous ne pouvons détecter, il en a lui-même une photo. Il le sait car il vient de la face Nord de la Lune, enfin d’après lui ! Mladen, au contraire, est déterminé à prouver que cette vidéo peut s’expliquer par la logique. Tout comme la photo de Franck. Une goutte d’eau sur la lentille, séchée. Un très fort zoom et le tour est joué. Mladen s’est fixé un nouveau but qui est l’explication de ces phénomènes. Il ne lâchera pas le morceau quitte a y passer des heures, à devoir lire tout le manuel d’utilisation de la caméra afin de trouver les fonctions qui pourraient être à l’origine de ce phénomène. Il ne veut pas détruire la théorie de Jane mais juste expérimenter et voir ce que ça donne. Après tout, s’il n’obtient rien il réfléchira à la thèse de l’orbe : « Nous sommes tous des scientifiques après tout », comme il dit. En écoutant de la musique qui tapisse en fond toutes les conversations, de notre côté nous nous demandons qui de Chuck Berry ou de Jerry Lee Lewis à d’abord écrit Roll over Beethoven. Ah ! Ces conversations qui n’ont absolument aucun sens ni aucune importance mais qui ponctuent toujours la fin des bons repas. 

 

Les 4 survivants de la fin de soirée

            Nous quittons Carlo et sa famille à 1h du matin après 13h de repas, la panse bien remplie et un foie qui risque d’avoir du boulot pour toute la nuit ! En repartant, nous sommes invités à venir faire un barbecue à Fremantle chez Mladen avec les autres membres de la famille habitant cette ville (Peter, Rita et Jane) quand nous le voulons. Il suffit juste de passer un coup de fil avant et c’est ok ! Inutile de dire que tout refus de notre part pour un quelconque motif de pseudo-politesse, ou d’un nous-ne-savons-quoi, ne sera pas accepté par Mladen. Décidemment, nous n’en avons pas encore fini avec cette partie de l’Australie et ce pour notre plus grand plaisir…

2 commentaires:

  1. Petit passage obligé (ou pas!) pour vous souhaiter une très bonne année. (J'ai eu des niouzes live l'autre jour mais n'empêche :P)

    Vous avez l'air de vous éclater (oui bon, de vous faire des ampoules aussi, hein.), donc je vous souhaite que cela continue ('fin pas les ampoules, hein).

    C'est beau de voir que partout où vous passez, vous avez toujours à discuter, à débattre et à échanger. Des rencontres magnifiques je vous en souhaite encore par millier.

    Ça donne envie. Très envie. Alors continuez à m'envoyer du soleil, siouplait, parce que les Goudas, c'est sympa, mais il fait un tout petit peu froid.... :p

    Bisous les mecs,

    A très vite (tout est relatif, laissez moi rêver! :D)

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  2. Ah ouais par contre, Quentin, fait gaffe, t'as la blonditude qui begins to show un tout petit peu quand même....

    Pardon, mais y fallait hein!

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